Chroniques d'un week-end pluvieux

Décidemment, on m'aurait menti, mais il pleut souvent à New York. J'en ai déjà parlé, donc je n'y reviendrai pas, mais quand même quand il, il ne pleut pas à moitié. On a eu droit à un bel orage vendredi, avec la foudre qui est tonmbée très près de l'appartement, sûrement sur un des gratte-ciels qui m'entourent et dont le toit est toujours garni de multiples paratonnerres.

Avant de commencer, remercions au passage Kristin qui n'a pas sécuriser son Wi-Fi et qui me permet donc de naviguer sur internet en toute liberté.

J'ai donc déménagé mes quelques valises vendredi (je devais quand même une petite centaine de kg, vu que j'en avais déjà 50kg à l'aéroport et que j'etais équipé depuis d'affaires diverses et avariées, notamment un matelas gonflable qu'on m'avait gentiment prêté). J'ai donc opté pour un taxi.

Me voici la veille sur le fire-escape

Deux bonnes nouvelles en arrivant à l'appartement: déjà nous sommes au 6ème sans ascenseur, mais un 6ème américain, qui correspond à un 5ème français, puisque le RDC s'appelle ici le 1er.
2ème bonne nouvelle, j'ai un bus direct à un block de chez nous jusqu'au bureau. Ça m'evitera d'attraper une grippe mexicaine dans le métro (d'ailleurs soit dit en passant, le foin qui est fait en France sur la situation new-yorkaise avec le ministère de la santé qui recommande de ne pas s'y rendre me paraît un peu démesuré, d'autant plus que quand on parle des cas de New York, ce ne sont pas que des cas à New York City, mais aussi des cas dans tout l'Etat de New York, et j'ai vu hier une photo sur le site du Figaro avec un type qui portait un masque, comme si c'était la panique ici, alors que personne ne porte de masque - ils ont dû chercher longtemps pour faire cette photo...).
3ème bonne nouvelle (en bonus), l'appartement est orienté west, donc du soleil l'après-midi, dedans.

J'ai fait un petit film de l'appartement. Bon, il est de travers... donc si vous pouvez pivoter votre écran de 90 degrés, faites-le, sinon tournez la tête.

J'ai passé une bonne partie de mon vendredi à balayer, frotter et éponger - l'appartement est presque nickel.

Je me suis aussi baladé dans le quartier, qui est fourni d'une multitude de restaurants, ainsi qu'un Doggy Gym, une sorte de salle comme une salle de sport, avec de grandes baies vitrées donnant sur la rue, et dedans une cinquantaine de chiens. Très drôle à regarder (ils ne font rien de spécial, ils sont juste là).

Première nuit assez fraîche - je  n'avais pas de couette.

Je me suis donc décidé samedi à aller faire un tour chez Ikea, d'où je suis revenu les bras plus que chargés, avec une couette, du linge, et un matelas. A ramener en métro. Ce n'était pas de la tarte. Il n'était pas particulièrement lourd (12 kg, soit 27 livres (il faut que j'apprenne à parler en livres, en oz, en inch, en Farenheit... C'est très compliqué de se faire une idée des mesures)), donc pas particulièrement lourd, mais assez grand (un rouleau compressé de 1.50m de long), et très peu maniable car empaqueté dans un film plastique hyper glissant.

J'étais content d'être arrivé à l'appartement (les 5 étages m'ont achevé).
Mais j'ai bien dormi.

Voici quelques photos de trajet de retour dans le water taxi (et non l'inverse). On voit la statue de la Liberté et le sud de l'île de Manhattan.

Aujourd'hui, je suis retourné, chez Ikea, car je n'avais pas pu tout prendre hier, et l'AR fur assez pénible, sous la pluie, avec des métros (même dans le métro parfois!!) qui fonctionnent très bizarrement le dimanche (ils sont imprévisibles, on ne sait pas où ils s'arrêtent et il y en a peu - mais au moins ils fonctionnent 24h/24 tous les jours).

Pour le retour, j'ai dû prendre le métro à Wall Street:

(J'avoue qu'au début je n'avais compris que le St à la fin des stations voulait dire Street, je croyais naïvement que ça voulait dire Saint, à cause de quelques stations qui ont sont un prénom, par exemple Christopher St. Mais ça ne collait pas avec 23 St par exemple).

Je n'aime pas trop ce quartier de Wall Street, mort le week-end, et très bétonné et metallique. Je suis content de ne pas y travailler!

A le revoyure!