Montauk
On avait rarement vu Montauk. Sauf dans ce film de Michel Gondry, dans lequel Jim Carrey décide sur un coup de tête de prendre un train direction Montauk et pas New York, et donc il se retrouve à Montauk, logique. Bref, nous y fumes ce week-end, partis également sur un coup de tête. En fait, on est aussi partis là-bas pour fêter l'anniversaire de Clément (surprise de Christelle).
Avant d'en dire plus, voici les résultats du grand concours Gazinière: la mère Muche et Martin ont gagné: elle reste allumée tout le temps. Bon c'est faible, mais il y a 3 brûleurs allumés sans cesse. Le but c'est d'éviter les fuites de gaz, ou plutôt les explosions. A mon avis c'est un coup des lobbies pétroliers, ça les arrange bien (quoique c'est drôle, on les entend moins depuis quelques semaines les lobbies...).
Bref. Bravo à vous. Vous avez gagné le droit d'être venus l'année dernière.
S'il y en a qui sont intéressés de voir à quoi ça ressemble Montauk, nous les invitons à continuer la lecture qui, nous le pressentons, sera passionnante - vu comme ça commence déjà ça donne envie de continuer. Il faudrait vraiment être particulièrement maître de soi pour arrêter ici, d'autant plus qu'il y a des images dans la suite.
Déjà, il faut y aller à Montauk. Pour ceux que ça intéresse, c'est là. Tout au bout de Long Island, la plus grande île des USA. Ce qui est pratique, c'est qu'il y a des trains qui y vont direct de New York Penn Station. Alors on en a pris un, et on s'est retrouvé sur place.
Les trains sont omnibus, le trajet dure 3h30, et on passe par des bleds paumés:
Bled paumé, car-friendly (=sans voiture tu meurs) - dans ce genre de coin, ils n'ont pas construit les routes autour des maisons, ils ont construit les maisons autour des autoroutes, si vous voyez ce qu'on veut dire. En termes de priorités.
Par exemple, on passe par Oakdale
On pourrait y faire des études, si on voulait.
On croise ce genre de voitures:
Et on passe aussi par Sayville
"- Sayville." "- Ville" (c'est de l'humour américain)
Et on voyage dans ces drôles de trains à 2 étages où il fait dans les -12.
à la fin on était plutôt seuls
Enfin, voyage bien mérité qui nous amena dans un hôtel lui aussi bien mérité, le Ocean Surf Resort:
Christelle prend son petit déj face à la mer, l'Atlantique d'ailleurs, pour ceux que ça intéresse.
En regardant pile en face mais assez loin on peut voir l'Afrique.
La plage est assez grande, et dans le style ça fait un peu penser au Touquet (la plage est plus fine quand même). L'eau est par contre beaucoup plus froide, et la baignade est déconseillée, à cause des courants qui en ont surpris plus d'un. Alors du coup on s'est baladé.
Le centre-ville. Mais non c'est la plage!
Les gens riches se font construire des maisons sur des restes de glacier, dont sont issues ces falaises très spéciales dans leur style. Elles sont très friables et donc les escaliers qui mènent aux maisons (ou à la mer, c'est selon) sont délabrés pour beaucoup d'entre eux.
Escalier qu'il serait stupide de prendre de nuit.
Comme ils n'ont pas encore la notion de collectivité, chacun a son escalier dangereux, mais peut-être penseront-ils un jour à en construire un de bien solide pour tout le monde?
En se promenant, nous sommes tombés nez à nez avec un animal étrange dont nous avons déjà parlé ici-même...
Une limule morte, gisant près de sa carapace puante.
Au retour, nous sommes passés par les habitations où on se doit de dire bonjour sinon on se fait engueuler (alors qu'on n'avait pas entendu).
On est passés à côté du plus kitsch du kistch possible dans le monde (après peut-être ça)
Drapeau rose à l'effigie d'un chien, sur l'auvent d'une maison. OMG!
Notre sang n'a fait qu'un tour et nous sommes partis ventre à terre nous laver les yeux avec du savon.
Nous voici donc de retour à la plage, vers midi
Comme le Touquet on vous avait dit!
Nous sommes donc allés nous reposer à la piscine (chauffée) faire des scrabbles.
Bien reposés, nous sommes enfin allés dans un restaurant de fruits de mer, spécialité locale (étonnant, non?)
Clément attendant les fameux fruits de mer, le visage ceint de ses nouvelles lunettes
On a commencé par des huîtres chaudes, parce qu'il n'y a pas de raison
Il n'y a pas de raison
C'est bon, mais moins que cru quand même.
Puis nous avons pris le méli-mélo de fruits de mer... Certains mangent plus vite que d'autres:
Assiette de Clément à la fin du repas
Assiette de Christelle au même moment. C'est pas juste, mais la vie est injuste. Il fallait juste manger plus vite.
Enfin, petite balade (ballade?) sur le ponton qui donnait sur le lac, et là, vision d'horreur et attaque surprise des oies du Canada.
Pourtant on avait mis l'anti-zieux rouges!
A la revoyure!